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Stop aux voleurs de la planète !

 

Natalya Letunova unsplashNatalya Letunova/UnsplashCe serait grotesque si ce n’était funeste. Voir le Foch, ancien fleuron de la Marine française, errer comme un pestiféré avant d’être envoyé par le fond ce 3 février avec dix tonnes d’amiante et ses 644 tonnes d'encres et autres matières dangereuses, c’est inique et révoltant. Découvrir avec le documentaire « Les fantômes du pétrole » (réalisé par Audrey Gloaguen et diffusé sur France 5) que plus de 20 millions de puits de pétrole sont laissés à l’abandon, polluant les sols et crachant notamment du méthane, c’est la même irresponsabilité. Je pompe et je jette, voilà ce qu’est notre civilisation.
 
Pourquoi continuons-nous à soutenir un tel système ?
 
Ce mépris de nos milieux de vie, cette impunité généralisée gangrènent jusqu’aux décideurs les plus fortunés, incapables de réduire leur niveau de vie. « 1 % des plus nantis produisent 17 % des rejets de carbone », qui détruisent les habitats des plus vulnérables, nous explique l’économiste Lucas Chancel dans l’étude qu’il a publiée le 31 janvier avec ses collègues du Laboratoire sur les inégalités mondiales (World Inequality Lab), rattaché à l’Ecole d’économie de Paris et à l’université de Californie à Berkeley. « Le changement climatique est en réalité une grande défaillance de marché », précise Chancel, qui suggère la création d’une taxe surnommée « 1,5 % pour 1,5 °C », qui préléverait 1,5 % du patrimoine des millionnaires gagnant plus de 100 millions de dollars par an (soit 0,001 % de la population mondiale). Les recettes estimées se chiffrent à 295 milliards de dollars par an, de quoi financer l'adaptation au changement climatique.
 
Le coup de gueule d’Al Gore
 
« Nous sommes en train d’échouer à dire ce qui est interdit, s’est insurgé Al Gorelors du dernier Sommet de Davos. Vous allez vraiment laisser l’industrie pétrolière prendre en charge les COP », a-t-il ironisé, évoquant la nomination du pétrolier et ministre Sultan Al Jabercomme président de la prochaine COP en Arabie Saoudite. Pour se faire comminatoire : « Nous devons agir, nous sommes en charge de notre propre destin ! »
Il ne s’agit plus en effet de colmater un système qui favorise le vice, comme l’expliqueFlore Vasseur, auteur de More than Us. Il nous faut chercher des mesures pour contrebalancer la logique de simple performance financière (stop au profit brut sans payer le prix écologique !) qui éreinte les milieux par ses « externalités ». Et nous le pouvons. Simplement en donnant de la valeur à nos milieux vivants, à leur entretien, aux conditions de leurs régénérations.
 
Calculons les empreintes de nos industries et formons-nous !
 
Oui faisons baisser nos pollutions, nos impacts, nos besoins en matières et en énergies, et organisons un avantage pour ceux qui mettent ces résolutions dans leur ADN. Nous pouvons rendre visibles les empreintes des entreprises grâce au rapportage de soutenabilité désormais demandé par Bruxelles.

Pour tous eux qui veulent mettre en évidence leurs contributions au maintien des écosystèmes (réparation, régénération…), les comptabilités socio-environnementales constituent de puissants outils pour piloter la transition et aligner les modèles d’affaires. C’est pourquoi TEK4life propose des formations dédiées aux évaluations environnementales et comptabilités écologiques. La prochaine est prévue les 9 et 30 mars 2023 à Paris.
 
 
Cette formation s’adresse à tous les dirigeants, responsable de la RSE ou des finances dans les organisations (Collectivités, entreprises, Fondations, ONG…), experts en comptabilité, auditeurs, consultants
 
Y interviennent les meilleurs experts, notamment Louis Dupuy (Apesa), Antoine Vallier (ex CDC-Biodiversité), Maud Gaudry (ex-Mazars), Geneviève Férone (Prophil) et Nicolas Antheaume (Université de Nantes-Atlantique), Thomas Huaut (expert finance soutenable), Laure Gaschignard (Cap2Act).
 
Avec eux, les participants pourront :
  • Appréhender le nouveau régime de soutenabilité qui s'impose à nous tous.
  • Envisager les manières de décrire et mesurer le capital naturel pour permettre une gestion socio-écologique.
  • S'initier aux outils d’évaluation de la biodiversité et comprendre leurs spécificités.
  • Expliciter les évolutions législatives et réglementaires qui poussent à muter vers la soutenabilité.
  • Identifier plusieurs manières d’intégrer les valeurs de maintien des écosystèmes dans les comptes des entreprises, en distinguer les modalités, les limites, les controverses.
  • Découvrir différentes comptabilités intégrées.
  • Acquérir les repères pour amorcer les étapes d’une expérimentation de comptabilité socio-environnementale.
Cette formation est portée par TEK4life et le Cabinet KAIROS avec quatre partenaires : le Collège des directeurs développement durable (C3D), le réseau OREE, le Campus de la Transition et France Ville durable.
 
Ce parcours est éligible à la prise en charge Qualiopi.
 
Pour vous inscrire (avant le 20 février !)