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Formez-vous à donner un prix au risque climatique et écologique… au regard des plus fragiles !

 

Fleur2Crédit : La Biennale de LyonLe Manifeste de la fragilité a été choisi comme « climat » de la 16e Biennale de Lyon ouverte jusqu’au 31 décembre. « Notre existence est fragile, l’assumer c’est se donner de la force », estiment les deux commissaires Sam Bardaouil et Till Fellrath. « Éternellement cyclique, notre fragilité se dresse à plusieurs reprises au premier plan, nous regarde en face, puis semble disparaître, alors qu'elle s'attarde sous la peau épaisse du temps, endormie mais pas partie, silencieuse mais jamais réduite au silence. » L’écouter c’est commencer le travail de résistance, de réinvention d’une écoute des limites du monde et du temps.
 
Le démon de la destruction
 
Nous sommes ici aux antipodes d’un autre Manifeste publié en 1912, celui du Futurisme qui magnifiait la vitesse et « la violence culbutante et incendiaire ». Aujourd’hui, le démon de la destruction, tellement exploré par Tchekhov, nous travaille au corps.
 
« Les futurs historiens seront peut-être confondus par notre folie ; comment, diront-ils, des gens intelligents ont-ils osé employer, pour détruire une poignée d’espèces indésirables, une méthode qui contaminerait leur monde, et mettait leur existence même en danger ? » Ce constat de Rachel Carlson publié il y a juste 60 ans dans son livre Printemps silencieux est d’une ardente actualité. Non seulement pour dénoncer le risque des pesticides mais aujourd’hui globalement le risque chimique, climatique, énergétique. « How dare you ! », implorait Greta Thunberg voici 3 ans !
 
Pour sortir de cet aveuglement, rien de mieux que de rendre tangible la menace… sur le portefeuille ! L’ancien patron de Danone, Emmanuel Faber, devenu président de l’International Sustainability Standards Board (ISSB), propose de donner un prix au risque climatique. Il s’agit de donner aux marchés les moyens de percevoir le danger climatique par une information sur les émissions de gaz à effet de serre de l'entreprise et de ses fournisseurs et clients, mais aussi sur le vrai coût de la ressource (en intégrant les « externalités »). « Demain, des entreprises qui ne seront pas sur la trajectoire qu’elles auront annoncée pour la réduction de leurs émissions seront sanctionnées par les investisseurs, explique E. Faber. De même que les entreprises émettent aujourd’hui des avertissements sur résultats, elles feront sans doute des ''carbon warnings'' à l’avenir. »

Le démon de la confusion
 
Il s'agit bien pour les financiers d'être capables d'évaluer la résilience de l’entreprise. Mais qu'en est-il de la résilience des écosystèmes? S'intéresse-t-on encore et toujours à la bonne santé des marchés ou bien à l'avenir de l'humanité ? Ici se glisse un autre démon, celui qui confond la santé économique et la santé du monde réel.

En l’occurrence, il n’est pas possible de confondre la résilience de l'entreprise et la résilience de nos milieux de vie. La résilience de l'entreprise implique de ne tenir compte que du risque subi, notamment du fait des dérèglements climatiques (on s'inscrit alors dans la matérialité dite simple). En revanche, la résilience de nos milieux de vie inclut la société dans son projet en regardant le risque que l’entreprise produit (c’est la vision d'une matérialité holistique).

« La folie est d’agir de la même façon et de s’attendre à des résultats différents », estimait Einstein. Pour changer nos manières d’agir, il faut pouvoir prendre la mesure de notre fragilité, accepter de tenir compte de nos limites. Conversion personnelle et collective pour agir en connaissance de causes, pour piloter ses projets selon leurs impacts, pour faire fructifier les patrimoines financiers, naturels et humains.

C’est dans cet état d’esprit que TEK4life a conçu avec Valérie Brunel, du Cabinet Kairos, un parcours de formation innovant ciblé sur l’évaluation environnementale et les comptabilités écologiques. Cette formation s’adresse à tous les dirigeants, responsable de la RSE ou des finances dans les organisations (Collectivités, entreprises, Fondations, ONG…), experts en comptabilité, auditeurs, consultants…
 
Y interviendront Louis Dupuy (Apesa), Antoine Vallier (ex CDC-Biodiversité), Maud Gaudry (Mazars), Geneviève Férone (Prophil) et Anne-Catherine Husson (Novethic, sous réserve),


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Attention, il ne reste que 3 places (si inscription avant le 6 octobre) !