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Coup d’envoi de la Fête à Pigou : Cap 1er juillet, vers une économie écologique


fête à PigouLa pollution est responsable de 9 millions de morts chaque année dans le monde. Telles sont nos… externalités, monstrueuses, indécentes, irresponsables. Juste le prix à payer pour produire la croissance. Est-ce bien là, une fatalité ? un dégât collatéral ? Certainement pas, car il suffirait de conditionner notre système productif à la protection des milieux pour sortir de cette logique de destruction.


Cette perspective est au cœur de la Fête à Pigou. Cet événement –prévu le 1er juillet à Ground Control Paris – a été conçu par TEK4life pour montrer que l’économie peut devenir éco-compatible. Car les externalités – traitées en 1920, par l’économiste anglais Arthur Cécil Pigou, selon le principe pollueur-payeur – sont une fiction qui nous dédouane depuis un siècle. « Les dégâts du progrès » dénoncés en 1972 par la CFDT peuvent-être évités ! Il s’agit d’adapter nos choix technologiques au monde vivant, d’opérer les transformations pour assurer le renouvellement des ressources et des énergies d’une industrie sobre et décarbonée.
 
Générer une économie véritablement écologique

Il paraît que les Canadiens « pigouillent » le feu…quand ils le tisonnent. En France la « pigouille » sert à faire avancer le bateau. Cela tombe bien. C’est bien ce que propose La Fête à Pigou qui exposera un nouveau mode de pilotage de l'économie par les « empreintes bio-climatiques».

Nous écouterons les pionniers de l’économie écologique, les acteurs novateurs qui inventent de nouvelles règles du jeu, de nouveaux cadres comptables, juridiques ou fiscaux.
 
Ne manquez pas les interventions notamment de Cécile Renouard (Campus de la Transition), Fabrice Bonnifet (C3D, Bouygues), Alain Lipietz (ancien député européen), Michelle Lacroix (directrice soutenabilité à la Scor), Antonin Pottier (économiste), Marie Ekeland (2050) ou Sylvie Faucheux (ancienne présidente de l’Université Versailles Saint-Quentin).
 
Avec eux, nous découvrirons les pratiques disruptives qui recomposent les chaînes de valeur, les liens aux territoires, le sens de l’investissement. Oui, l’entreprise gagnera en contribuant à un avenir fertile. Reporting de soutenabilité, alignement sur la performance écologique, préférence donnée aux investissements verts... ces actions préfigurent des modèles d'entreprise durables orientés vers la régénération des écosystèmes.

La Fête à Pigou est l’occasion de se « brancher sur le futur », dans une cohérence avec le vivant.
Elle se fera l’écho des initiatives de nos partenaires, Novethic, le Collège des directeurs du développement durable, Entrepreneurs d’avenir, Oree, Ouishare, le Printemps écologique, le Campus de la transition
 
Elle est une opportunité pour ceux qui veulent passer en « régime de soutenabilité » : les dirigeants d'entreprises, directeurs RSE, financiers, assureurs, cabinets de conseil, d'audit ou d'expertise comptable, syndicats écologiques, académiques, jeunes engagés, ONG, acteurs publics...

Nous lançons ce jour les inscriptions, à un tarif préférentiel Early bird jusqu’au 3 juin.
Pour retenir vos places à La Fête à Pigou, C’est ici


Comme le répète à l’envi Aurélien Barrau, nos projets eux-mêmes sont à réorienter: le seul avenir possible ne tient pas dans des ajustements à la marge mais bien plutôt dans la réaffectation de notre richesse dans des projets censés et régénérateurs.

Mais les dernières semaines ont montré combien le ton se durcit entre certains jeunes étudiants hostiles au système actuel (voir la démission de huit étudiants agronomes) et « le clan des cyniques et des rentiers » comme Elon Musk qui ose dénigrer la notation ESG que son complice Peter Thiel (fondateur de Paypal) assimile à un « nouveau communisme ». « Parce que l’idée d’une normalisation de l’ESG permettant d’évaluer la solidité des modèles économiques sur des critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance ne réjouit guère les cow-boys du capitalisme digital », nous explique Anne-Catherine Husson !
 
On assiste à des mobilisations frontales comme celles du député Pierre Larrouturou qui implore Amundi de stopper d’investir dans le projet de Total dénommé EACOP (Earst African Crude Oil pipe line) qui devrait émettre 34 millions de tonnes de CO2/an, avec la bénédiction de l’Etat français.
 
Cette bombe climatique n’est d’ailleurs pas la seule : le projet Red Hill en Australie, Montney Play ou Christina Lake au Canada, la mine de Hongshaquan en Chine, celles de Hambach et de Garzweiler en Allemagne… Une liste de 425 projets d’extraction de charbon, pétrole et gaz - déjà en opération ou encore en construction – aptes à faire exploser le budget carbone mondial vient d’être publiée dans la revue Energy Policy.

Le dernier documentaire de Marie-Monique Robin La fabrique des pandémies est aussi un coup de gueule à l’heure où la variole du singe menace : « Bon sang, bougez votre cul ! » lance Juliette Binoche, véritablement en écho à Harrisson Ford avec son cri : "For our Future, we need nature" en septembre 2020 à la tribune des Nations unies. Tous implorent la protection des équilibres vivants, simplement pour nous protéger nous-mêmes, pour permettre un avenir….

Quand les directeurs de la responsabilité sociale des entreprises et les financiers font cause commune

Le Forum économique mondial s’est ouvert hier, à contre-saison et avec un goût d’urgence. Pour le fondateur du WEF Klaus Schwab cette édition sera historique car « nous faisons face à des crises multiples, énergétique, climatique, de la biodiversité et alimentaire, guerre en Ukraine, inflation galopante ; c’est clair, l’histoire est à un tournant».
 
C’est l’aveuglement des outils économiques (comptabilité strictement financière, spéculation sur des matières premières ou énergies vitales…) aux désastres qu’ils engendrent qu’il s’agit de stopper. L’avenir passera par la valorisation des performances écologiques et sociales pour piloter les organisations en connaissance de cause. Les réglementations européennes amorcent le visage en exigeant désormais le reporting de soutenabilité (CSRD) et les preuves d’un alignement sur les trajectoires vivables (Taxonomie).

Dans cette perspective, ne manquez pas le prochain Webinaire « Cause commune » de TEK4life ce 31 mai de 12h à 13h15.
Pierre Sidem, directeur de RSEDATANEWS et Dorothee Browaeys, présidente de TEK4life, animeront ce rendez-vous dédié au rapprochement entre RSE et finance en présence de quatre invités prestigieux. Laura Palmeiro, directrice de la Finance soutenable chez Danone, Philippe Hermann, directeur Finance durable chez Veolia, Laure Philippon, directrice financière et ESG chez Engie, Karine Fourneron, responsable des études économiques en charge de l’extra- financier chez Orange partageront leur expérience pour inspirer de nouvelles pratiques face aux risques climatiques. Les défis sont nombreux : trouver un langage commun, définir les responsabilités respectives, une trajectoire, embarquer le modèle d’affaire…

Ne tardez pas à vous inscrire ICI


INFORMATIONS & PARUTIONS
 
  • « Puisque nous sommes tous les locataires d’un monde qui n’a pas de prix, cette planète, la plus belle de toute la galaxie, nous devons pouvoir compter les uns sur les autres et plus seulement en euros ». Ainsi débute la charte de l’Alliance CompteCarbone qui s’est réuni le 14 mai 22 à la suite des travaux de Pierre Calame, Eric Vidalenc, Yannick Roudaut, Mathilde Szuba en France, David Flemming et Mayer Hillman au Royaume-Uni. Le mouvement d’outre-Manche est porté par Carbon Watchdog et son responsable Adam Hardy.
 
  • TEK4life échange régulièrement avec la Chaire « Paix Économique, mindfulness et bien-être au travail » de Grenoble École de Management. Dorothée Browaeys, Présidente de TEK4life, est membre du jury des Trophées de la Paix Économique qui seront remis à Grenoble le 6 décembre prochain.
           Par cette initiative, ce sont des projets en devenir qui sont valorisés.
           ***Rendez-vous en ligne avant le 30 juin pour présenter le vôtre ! Postulez ici !
 

 

 

  • Pour une économie de la réconciliation, faire de l’ESS la norme pour l’économie de demain, par Jérome Saddier, président d’ESS France et du groupe Crédit Coopératif

 

  • Etre radical, dialogue entre deux générations pour transformer l’économie, par Bastien Sibille, président des Licoornes et de Mobicoop, et Hugues Sibille, président du Labo de l’ESS.


AGENDA
 

 

 

  • 2 juin de 12h30 à 14h - Webinaire : La comptabilité multi-capitaux avec Souâd Taïbi, professeur assistant à Audencia et membre de la Chaire Performance globale multi-capitaux et Nicolas Antheaume, professeur en comptabilité à l’IAE Nantes, l’école d’économie et de management de Nantes Universités, et ancien directeur de l’IAE. Il est également professeur associé à la Chaire Performance globale multi-capitaux d’Audencia.
          Formulaire d’inscription : https://forms.gle/BQXkEPsnpw3Ct3cU8
          Lien Zoom ici